En europe, de nombreuses forces oeuvrent à renverser les processus de l'européanisation des pays et à retourner vers la souveraineté des nations.
Dans le contexte d'une culture occidentale désormais imprégnée par le socialisme, par le marxisme culturel, cela représente une sorte de paradoxe.
On peut voir que, par analogie, la nation est à l'empire ce que l'individu, la famille ou un autre des corps intermédiaires sont à l'état.
Si la mise en place de différentes formes de société des nations est tellement décriées et mise en échec c'est qu'elle se réalise en provoquant la perte des souverainetés nationales, avec le cortège des maux que cela implique.
C'est cette perte d'autonomie, de souveraineté et de la liberté qu'elle impliquent (et qui est une condition sine qua non du véritable bonheur) qui est le véritable mal, non la structure qui reconnait et organise une société qui existe de fait de par la proximité et l'inter-relation des groupes qui se côtoient.