mardi 29 décembre 2015

Désolé mais j'exclus l'idiotie

Je ne peux plus admettre que l'idiotie ou la stupidité explique les positionnements et les résultats politiques de nos dirigeants.

Il est temps de NOUS remettre en cause. Si ce que nous voyons chez eux ne semble pas avoir de sens, plutôt que de dire qu'EUX ne comprennent pas ce qu'ils font il faudrait, selon moi, chercher de nouvelles clés de compréhension de leurs choix politiques, plutôt que d'en attribuer les conséquences à leur prétendue stupidité.

Nous présumons toujours des intentions bonnes de ceux qui nous dirigent et nous attribuons les malheurs qui nous affligent à leur "incompétence". Je crois qu'il faut prendre les choses à l'envers ou, plutôt, que nous les prenons à l'envers et que nous devons les reprendre dans le bon sens.

vendredi 18 décembre 2015

Le père Noël et la destruction de la foi

Noël approche et c'est le temps de l'année où nous revivons ces rites qui ont jalonné notre enfance et notre vie et au sein desquels nous avons été formés.

Nous voulons nous remémorer, revivre et transmettre à ceux qui nous suivent, nos enfants, ces traditions qui portent en elles les moments les plus beaux et les plus intimes de notre vie familiale.

En ce qui concerne Noël, nous sommes, en occident et plus particulièrement en Amérique du nord, les héritiers d'une double tradition: notre tradition chrétienne d'où provient la fête de Noël et lui donne sa signification et une tradition  plus récente qui est celle du père Noël.

Nous savons que le père Noël n'existe pas. Cependant, il fait partie de l'univers fantastique et féerique des fêtes de Noël que nous avons connues et qui contient tant de nos beaux souvenirs d'enfance.
Alors, lorsqu'il s'agit de considérer s'il faut perpétuer cette fiction fantaisiste dans nos familles, avec nos enfants, notre réflexion nous oriente généralement à considérer que tout cela est un beau folklore, bien innocent, qui habille les fêtes de Noël de merveilleux pour les enfants et qu'il n'y a rien de nocif en tout cela.

vendredi 11 décembre 2015

Féminisme: individualisme et marxisme

La première féministe militante que j'ai rencontrée faisait partie d'un groupe à l'université qu'elle fréquentait (l'UQAM si je ne me trompe pas) qui s'appelait "la brigade rose".
Après l'avoir écoutée et avoir lu un exemplaire de leur journal j'était resté marqué par l'agressivité générale de leurs propos et l'espèce haine qu'elle semblaient vouer aux hommes en tant que tels.

J'avais environ 19 ans à l'époque, c'était le début des années 90 et je n'avais pas encore de véritable formation intellectuelle.
Le désir que j'avais eu spontanément était d'avoir la chance de parler à des féministes de ce type et de leur dire que l'homme n'était pas l'ennemi de la femme. C'était très intuitif de ma part et naïf, également. Je me rends compte aujourd'hui que non seulement j'aurais prêché dans le désert mais j'aurais sans doute eu droit à une "volée de bois vert".

La raison de mon titre est qu'à mon sens, le féminisme s'alimente à ces deux idéologies que sont le marxisme et l''individualisme; deux cancers intellectuels et culturels de notre société contemporaine.

vendredi 4 décembre 2015

(ébauche) La paranoïa, un effet symptomatique de la crise de l'intelligence et de la foi

Préambule: J'ai qualifié cet article d'ébauche car j'ai conscience d'avoir été très approximatif dans ma manière de parler des courants idéologiques rationaliste et marxiste. Comme souvent, on pourrait faire des thèses sur les sujets dont je traite. Mon but est de poser une structure de base pour élaborer une réflexion.

Je constate de manière répétée, lors de mes discussions, une augmentation significative de gens qui professent croire à une forme ou une autre de complot universel. Chez les chrétiens, le comploteur est généralement la franc-maçonnerie tandis que chez ceux qui ne professent pas le foi chrétienne, on parle généralement, plus abstraitement, des "dirigeants" mondiaux, ceux qui sont au sommet, cachés, des instances politiques et économiques internationales.

Deux points:
1- La crise de la foi: Nous ne sommes plus capable d'accorder notre foi à quiconque, ni à Dieu que nous ne connaissons plus, ni en des hommes. Cela a pour cause la seconde crise:

2- La crise de l'intelligence: Le relativisme a tellement imprégné notre culture que nous ne somme même plus capable de "faire confiance" à notre propre intelligence, à notre propre jugement, pour connaître la vérité (autant spéculative que pratique).

vendredi 27 novembre 2015

(ébauche 1) Neo nationalisme dans le contexte d'une culture socialisée

En europe, de nombreuses forces oeuvrent à renverser les processus de l'européanisation des pays et à retourner vers la souveraineté des nations.

Dans le contexte d'une culture occidentale désormais imprégnée par le socialisme, par le marxisme culturel, cela représente une sorte de paradoxe.

On peut voir que, par analogie, la nation est à l'empire ce que l'individu, la famille ou un autre des corps intermédiaires sont à l'état.

Si la mise en place de différentes formes de société des nations est tellement décriées et mise en échec c'est qu'elle se réalise en provoquant la perte des souverainetés nationales, avec le cortège des maux que cela implique.

C'est cette perte d'autonomie, de souveraineté et de la liberté qu'elle impliquent (et qui est une condition sine qua non du véritable bonheur) qui est le véritable mal, non la structure qui reconnait et organise une société qui existe de fait de par la proximité et l'inter-relation des groupes qui se côtoient.

jeudi 26 novembre 2015

(ébauche 1) Impéralisme vs individualisme: les échelons de la tyrannie ou la subsidiarité

thème de fond: la confusion entre les notions d'autorité et de tyrannie

si nous confondons l'autorité et la tyrannie et si nous en venons à identifier ces deux notions, toute autorité sera perçue comme une force rivale, opprimante, aliénante.

La vérité elle même n'est plus perçue comme une lumière qui éclaire et libère mais comme une barrière qui entrave la liberté.