vendredi 27 novembre 2015

(ébauche 1) Neo nationalisme dans le contexte d'une culture socialisée

En europe, de nombreuses forces oeuvrent à renverser les processus de l'européanisation des pays et à retourner vers la souveraineté des nations.

Dans le contexte d'une culture occidentale désormais imprégnée par le socialisme, par le marxisme culturel, cela représente une sorte de paradoxe.

On peut voir que, par analogie, la nation est à l'empire ce que l'individu, la famille ou un autre des corps intermédiaires sont à l'état.

Si la mise en place de différentes formes de société des nations est tellement décriées et mise en échec c'est qu'elle se réalise en provoquant la perte des souverainetés nationales, avec le cortège des maux que cela implique.

C'est cette perte d'autonomie, de souveraineté et de la liberté qu'elle impliquent (et qui est une condition sine qua non du véritable bonheur) qui est le véritable mal, non la structure qui reconnait et organise une société qui existe de fait de par la proximité et l'inter-relation des groupes qui se côtoient.


Ce que cette analogie comporte de point commun, donc, c'est l'absorption des corps inférieurs par le corps supérieur, plutôt que sa valorisation par l'établissement d'un droit qui garanti les conditions de son existence, de son autonomie et de sa sécurité, donc, de son épanouissement.

Une confusion commune chez les alter mondialisme, est qu'en combattant purement et simplement l'établissement et la structuration d'une nécessaire communauté internationale, ils ne font que s'inscrire en parti dans le contexte général d'une lutte des classes, comme le prolétaire prenant parti contre le patronnat, plutôt que d'oeuvrer en faveur de l'établissement d'un droit intégrant les principes d'une authentique subsidiarité.

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